La découverte du sexe de son futur enfant représente un moment fort pour les futurs parents. Cette information, accessible durant la grossesse, peut aider à préparer l'arrivée du bébé. Plusieurs méthodes existent, certaines basées sur la science, d'autres sur des croyances populaires, mais toutes ne sont pas égales en termes de fiabilité.
Les méthodes médicales pour connaître le sexe de bébé
Attendre un enfant suscite de nombreuses questions, dont celle de son sexe. Des examens médicaux permettent aux futurs parents d'obtenir cette information avec une grande précision, généralement à partir du deuxième trimestre de grossesse.
L'échographie morphologique et ses résultats
L'échographie morphologique, réalisée entre la 20e et la 24e semaine d'aménorrhée, constitue le moment privilégié pour découvrir le sexe du bébé. Durant cet examen, le médecin observe l'anatomie complète du fœtus, y compris ses organes génitaux. La fiabilité de cette méthode atteint 95% à 99% lorsque les conditions d'observation sont favorables. Néanmoins, la position du fœtus, du cordon ombilical ou une image peu nette peuvent parfois compliquer l'identification. Avant cette période, il reste difficile de savoir le sexe du bébé avec certitude car les organes génitaux commencent seulement à se différencier vers la 9e semaine de grossesse.
Le test sanguin NIPT et sa fiabilité
Le test sanguin NIPT (Non-Invasive Prenatal Testing) représente une alternative plus précoce pour connaître le sexe de l'enfant à naître. Réalisable dès la 12e semaine de grossesse, ce test analyse l'ADN fœtal présent dans le sang maternel et détecte la présence du chromosome Y, indiquant un fœtus masculin. Son taux de fiabilité est particulièrement élevé, avoisinant les 99%. Ce test présente l'avantage de fournir un résultat avant l'échographie morphologique, ce qui aide les parents à se projeter plus tôt dans la grossesse. Il faut noter que ce test n'est pas systématiquement proposé en France et reste généralement prescrit pour des raisons médicales spécifiques.
Les signes et croyances populaires autour du sexe du bébé
La découverte du sexe d'un bébé est un moment très attendu pendant la grossesse. Alors que les examens médicaux comme l'échographie morphologique (entre 20 et 24 semaines) ou le test NIPT (dès la 12ème semaine) sont les seules méthodes vraiment fiables, de nombreux futurs parents s'amusent à deviner le sexe de leur enfant bien avant, en se basant sur divers signes et traditions. Ces croyances, transmises de génération en génération, n'ont pas de fondement scientifique mais font partie du folklore entourant la grossesse.
Les mythes sur la forme du ventre et les nausées
L'une des croyances les plus répandues concerne la forme du ventre de la future maman. Selon la tradition, un ventre pointu et haut indiquerait un garçon, tandis qu'un ventre rond et bas serait le signe d'une fille. En réalité, la forme du ventre dépend de facteurs comme la morphologie de la mère, son tonus musculaire, la position du bébé et le nombre de grossesses précédentes. Un autre mythe très populaire associe l'intensité des nausées matinales au sexe du bébé. Des nausées sévères suggéreraient une fille, tandis que leur absence ou leur légèreté indiquerait un garçon. Les envies alimentaires font aussi partie de ces légendes : le désir d'aliments sucrés serait caractéristique d'une fille, tandis qu'une attirance pour le salé ou le fromage signalerait un garçon. D'autres signes comme l'état de la peau (acné pour un garçon, belle peau pour une fille – ou l'inverse selon les versions), la couleur de l'urine (claire pour un garçon, foncée pour une fille), ou encore le rythme cardiaque fœtal (moins de 140 battements par minute pour un garçon, plus pour une fille) font partie de ce répertoire de superstitions.
Le calendrier chinois et autres traditions
Le calendrier chinois est une méthode traditionnelle qui prétend prédire le sexe d'un bébé en fonction de l'âge lunaire de la mère au moment de la conception et du mois lunaire durant lequel l'enfant a été conçu. Cette table de prédiction, qui daterait de plus de 700 ans, reste populaire malgré l'absence de validation scientifique. La méthode Ramzi est une approche plus récente qui affirme pouvoir déterminer le sexe en observant la position du placenta lors de la première échographie (entre 6 et 8 semaines) : un placenta à droite indiquerait un garçon, à gauche une fille. Parmi les autres tests traditionnels, on trouve le test du pendule, où le mouvement d'un pendule suspendu au-dessus du ventre (gauche-droite pour un garçon, circulaire pour une fille) est censé révéler le sexe. Le test du mouchoir consiste à observer quel pied la future mère avance instinctivement pour ramasser un mouchoir : le droit indiquerait un garçon, le gauche une fille. Un calcul arithmétique simple (âge de la mère + mois de conception) donnerait aussi un indice : un résultat pair annoncerait un garçon, impair une fille. Des croyances plus fantaisistes suggèrent même que la prise de poids du co-parent, le premier mot de l'aîné ou la direction dans laquelle dort la mère pourraient être des indicateurs du sexe du bébé.